Le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid, a indiqué au Parlement qu’il n’y a aucune convention ou traité international qui impose aux nations l’abolition de la peine de mort. Il a cependant fait savoir que cette lourde condamnation est une question qui soulève une grande polémique car, quoiqu’il en soit, le droit à la vie est reconnu dans la Constitution comme un droit fondamental. Ainsi, l’abolition de la peine de mort est une option que chaque Etat peut prendre en fonction de sa volonté et de sa politique.
Selon le ministre PJDiste, on a toujours enregistré des votes contre l’abolition de la peine de mort aux Nations unies avec les gouvernements précédents. Et lorsque le groupe socialiste a interrogé Mustapha Ramid si ce qui était opportun de faire par rapport à cette peine, le ministre a indiqué que pour lui, il était nécessaire de procéder à une refonte totale du dispositif juridique marocain, notamment le code pénal, afin de réduire les condamnations aboutissant à la peine capitale. Selon l’élue du PPS, Nouzha Skalli, un réseau de 210 députés favorables à l’abolition de la peine capitale a été mis sur pied et travaille pour la conduite d’une initiative à ce sujet. Et les membres de ce réseau ont entamé des visites à des détenus qui ont déjà séjourné pendant 20 ans en prison et qui gardent malgré tout l’espoir d’être pardonnés pour leurs fautes.
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