Le vin Halal a rencontré un succès et a suscité plusieurs interrogations lors de sa présentation au SIAM, à Meknès. On se demandait surtout pourquoi des entreprises occidentales ou locales ont fait d’importants investissements pour la conversion d’un produit « haram », le vin en l’occurrence, en une boisson sans alcool, surtout qu’il ne s’agit là que d’une fade copie de l’original.
C’est à partir du vin classique que le vin halal est élaboré naturellement. Le processus basique de production est respecté avant que l’alcool soit retiré à partir d’une technique de micro-filtrage. Les sucres de ce vin non alcoolisé se transforment en alcool lors du processus de fermentation, ce qui n’est pas le cas avec le jus de raisin qui a une forte consistance en sucre.
Selon les producteurs de ce vin, une infime quantité d’alcool reste dans la boisson après l’extraction tandis que d’autres estiment que cette quantité n’est pas aussi petite qu’on pourrait le croire. Quoi qu’il en soit, le Halal est un champs à exploiter pour faire du business avec les musulmans. Aujourd’hui, une diversité d’activités tourne autour du Halal alors qu’au début, il ne concernait que la viande. On peut citer par exemple des petits pots alimentaires pour les bébés, les produits cosmétiques et les tissus.
En attendant qu’une certification Halal soit effective pour les produits de beauté au Maroc, c’est déjà un acquis pour le vin sans alcool qui a connu une vraie demande dans des pays comme l’Arabie Saoudite et l’Iran.
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