Après 43 minutes d’agonie, un condamné à mort est finalement passé de vie à trépas à Oklahoma. Celui-ci a été injecté d’un cocktail létal qui n’a jamais été testé auparavant et tout porte à croire qu’il ait vécu des souffrances atroces avant de rendre l’âme.
Le directeur des prisons de cet État des États-Unis, Robert Patton, a intervenu pour demander que l’exécution de Clayton Lockett soit arrêtée, mais ce fut quelques minutes après le commencement de faire l’injection. M. Patton avait constaté l’échec de l’intraveineuse réalisée sur le détenu et a compris que le produit injecté ne pénétrait pas dans le système veineux. Mais c’était trop tard, car le détenu est mort 43 minutes après le début de l’injection. C’est au total 3 médicaments admis par la procédure qui ont été injectés au prisonnier, comme l’a précisé le porte-parole des prisons.
Il faut dire que des minutes après l’administration des médicaments, Clayton Lockett est entré dans un état de souffrance atroce marqué par une agitation intense. Son corps tremblait de partout et il se mit à soulever les épaules de la table d’exécution. En outre, il prononçait des mots incompréhensibles et grognes. Le directeur des prisons a donc demandé immédiatement que soit reportée de 14 jours la mise à mort du deuxième condamné sur la liste, en la personne de Charles Warner. L’avocate de ce dernier est montée aussitôt au créneau dénonçant le refus de l’Oklahoma de renseigner sur les médicaments utilisés pour les injections de ce jour avant d’accuser d’avoir torturé à mort Clayton Lockett.
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