La réalité de l’amortissement du film

L’amortissement d’un film consiste à ramener ses conditions d’exploitation à un exercice de 12 mois. Il existe pour cela plusieurs méthodes qui ont été proposées successivement.

Amortissement sur 3 ans

Ici, le film est perçu comme un matériel amortissable. Cela dit, toutes les dépenses de production constituent la valeur de fabrication du matériel d’exploitation qui n’est rien d’autre que le film. L’amortissement de ce matériel se fera sur 3 années d’exploitation. Il faut cependant prendre certaines précautions car la première année générera de grosses recettes et aura à supporter l’amortissement d’un tiers du coût de production. Les bénéfices sont généralement importants mais peuvent être illusoires.

Considération du film comme un stock

Pour l’amortissement du film, on peut le considérer comme un stock en location. Et pour chaque location, il connait une dépréciation. La méthode ici consiste à faire un amortissement en tenant compte de l’usage qui a été fait au film. Il est bon d’indiquer que cette façon de faire présente les mêmes inconvénients que l’amortissement linéaire.

Considération du film comme valeur d’exploitation

On peut considérer le film comme une valeur d’exploitation ou une valeur transitoire afin de l’amortir. Dans ce cas, les charges de production sont portées à l’actif dans le compte  Films  – Coût de production des films. Au niveau du passif, on fera figurer un compte Exploitation des films crédité des produits bruts d’exploitation et débités des charges d’exploitation. À la fin de l’exploitation du film, une compensation du compte d’actif et du compte de passif qui le représente est faite, avec un solde représentant le bénéfice ou la perte découlant de l’opération, soit sur l’ensemble production et exploitation du film. Par cette méthode, le résultat de l’exercice apparait comme la somme algébrique des résultats en bénéfice ou en perte des films dont l’exploitation s’est achevée pendant l’exercice. Cette exploitation est réduite des amortissements complémentaires éventuellement nécessaires sur certains films en cours d’exploitation.


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