Processus de couverture des engagements et des transactions futures

On se réfère aux règles de la comptabilité de couverture dans la plupart des pays pour le traitement des engagements. Toutefois, des désaccords sont constatés sur l’application de ces règles en ce qui concerne les transactions futures. De toutes les façons, des manipulations comptables sont nécessaires pour éviter que les gains et les pertes de couverture ne soient pas pris en compte dans le résultat. Divers éléments sont à considérer à ce niveau.

Les différents problèmes à régler:

Il est nécessaire de trouver des réponses à plusieurs questions afin de réussir à couvrir les engagements et à opérer les transactions futures. Par exemple, on doit chercher à savoir quelles sont les transactions ou positions qui n’ont pas encore été comptabilisées et qu’il faut permettre le traitement par la comptabilité de couverture. À ce sujet de nombreuses structures de normalisation proposent diverses solutions comme un engagement contractuel, en engagement en fonction des usages du commerce ou encore une probable transaction future basée sur sa probabilité d’occurrence. On peut aussi se demander comment le traitement des gains et des pertes de change peuvent se faire sur le dispositif de couverture avant la fin de l’opération. Pour répondre à cette question, il est proposé par exemple de considérer les gains et les pertes comme des produits ou charges différés et ensuite les classer dans les actifs ou les dettes.

Les options sur devises:

Pour la couverture des engagements, il est possible d’actionner divers instruments issus des options sur devises. Il est cependant bon de noter que des différences existent entre le traitement des contrats à terme et ce qui est fait concernant le traitement comptable des options. De prime abord, on a l’impression que le prix d’exercice d’une option est pareil à celui du contrat à terme. Ce qui n’est pourtant pas le cas. Il faut retenir que l’option constitue une assurance à sens unique et ne doit pas être exercée lorsque le taux de change est plus intéressant que le prix de l’exercice. Mais cette assurance à un coût qui n’est rien d’autre que la prime de l’option, et son montant est relative au niveau d’assurance recherchée. Et puis, le montant de cette prime dépend du prix de l’exercice.


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