Nature du financement d’un film

Pour financer un film, le producteur peut utiliser des fonds propres. Toutefois, il peut bénéficier de subventions et de diverses autres ressources.

Les commandites extérieures

Les autres ressources utilisées par le producteur sont des commandites extérieures. Elles sont spéciales à chaque film et nécessitent très souvent l’établissement d’un contrat d’association en participation entre les personnes communément dénommées commanditaires et le producteur. Concernant toujours les appuis financiers, le producteur peut bénéficier d’avance des banques et d’avances consenties par les distributeurs. Il est aussi bon de tenir compte d’une autre source de financement qu’est le crédit des fournisseurs. Il est généralement de 30 à 90 jours, mais peut être quelques fois plus long. Ce crédit est garanti sur les recettes. Sur le passif du bilan du producteur apparaîtront plusieurs comptes de tiers créditeurs selon les contrats très variés. Certaines de ces créances sont liées par ces contrats par rapport au sort du film donné.

Établissement d’un devis

Le producteur est tenu d’établir un devis le plus précis possible du fait de l’importance des dépenses à engager ainsi que par le fait que le financement est assumé ou avancé par des tiers dans une large mesure. Une comparaison fréquente entre les dépenses réelles et le devis doit être faite. Il est bon d’effectuer un contrôle étroit afin d’éviter des écarts trop sensibles entre les prévisions et les réalisations. Au regard de tout ceci, on comprend que le devis jour un rôle fondamental. Il faut s’attendre à des dépassements excessifs qui doivent être amortis sur le champ afin de ne pas porter à l’actif une valeur de production du film exagérée.

Les réalités de la coproduction

On peut faire un investissement en valeur d’un film en production directe ou en coproduction. Concernant la production, elle nécessite le concours de 2 ou plusieurs associés et se présente comme un contrat sur generis de forme juridique. On appelle coproducteur délégué le gérant de cette participation. La part de coproduction de ce gérant est dénommée coproduction active et celle des autres est désignée part de coproduction.