Les opérations de répartition en comptabilité

En comptabilité, il existe des opérations de répartition et celles-ci peuvent être organisées en deux catégories : les opérations de répartition de revenus et les opérations rattachées à la répartition du capital.

Les opérations de répartition de revenus

Il s’agit d’opérations découlant de façon directe du processus de production dont l’objectif est de répartir le revenu généré dans plusieurs unités institutionnelles. Ces opérations peuvent concerner la répartition primaire ou la redistribution. La répartition primaire fait référence à la répartition de la valeur ajoutée (VA) issue du processus de production entre les facteurs impliqués au processus en question, en particulier le travail et le capital. Cette répartition peut être caractérisée par plusieurs éléments, dont la rémunération salariale – représentant les sommes versées en espèces –, ainsi que les avantages en nature que les employeurs fournissent à leurs employés. On distingue aussi dans la répartition primaire les cotisations sociales fictives et les revenus de la propriété et de l’entreprise. Concernant la redistribution, il est question d’opérations de transferts issues des secteurs institutionnels à partir des revenus provenant de la répartition primaire. Ces opérations sont classées en impôts liés à la production et à l’importation, en opérations d’assurance dommages, en subventions d’exploitation et aux transferts courants non contractuels.

Les opérations de répartition du capital

À ce niveau, on distingue les transferts en capital qui sont relatifs à la répartition du patrimoine. Ils influencent les décisions d’investissement des unités institutionnelles et peuvent être répartis en plusieurs groupes. C’est le cas des subventions d’investissement où les transferts sont réalisés par les Administrations publiques au profit de certaines entreprises pour le financement de plusieurs projets. Il y a aussi les impôts en capital qui sont des prélèvements obligatoires des administrations publiques lors des cessions et des mutations des éléments du capital, comme les droits d’enregistrement ou de cession. D’autres transferts de capitaux sont également à considérer tels que ceux effectués par les administrations publiques pour des dommages de guerre ou encore pour des indemnités de catastrophes naturelles.


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