La scarlatine : Description et traitement

La description de la maladie

D’une gravité variante, la scarlatine commence par l’élévation de la température avec un malaise général ainsi que des vomissements avec des douleurs ressenties au niveau de la gorge.
Chez l’enfant, on constate que sa gorge est rouge et qu’il a de difficulté à avaler sa nutrition voire les boissons alors que sa langue est d’un coloris blanc.
Après 48 heures au maximum, on constate l’apparition d’une éruption prédominant le corps en entier et notamment dans les endroits chauds et humides (l’aine, les aisselles et le dos).
A proximité de l’enfant, on constate des petits boutons rouges sur sa peau et que son visage est rougeâtre et gonflé alors autour de sa bouche et son nez demeure pale et blanc.
Après 4 jours au maximum, la fièvre sera diminuée et généralement la scarlatine sera disparue (soignée) naturellement sans besoin de traitement médical. Par ailleurs, on constatera davantage la chute de lambeaux de peau.

Le problème de la contagion

Sachez que la scarlatine est une maladie contagieuse pour 2 semaines au plus tard (2 à 7 jours d’incubation). Tout enfant contaminé de la scarlatine et qui poursuit les antibiotiques prescrits par son médecin est censé s’absenter de l’école pour 5 jours en moyen.

Le traitement de scarlatine

Même si la maladie peut être guérie naturellement, on établit un traitement antibiotique comme mesure de prudence.
La scarlatine est fragile à la pénicilline, par injection ou par voie orale, de ce fait la fièvre diminue au bout de 12 heures ce qui apaise radicalement l’enfant.
Il faut poursuivre le traitement antibiotique pour 10 jours afin de ne pas risquer des complications issues du germe responsable de ce type d’affection (streptocoque hémolytique).
Par conséquent, il est possible de risquer la néphrite (infection rénale) ou le rhumatisme articulaire aigu (inflammation des articulations qui peuvent engendrer l’affection cardiaque).
Après le traitement avec les antibiotiques, il faut vérifier qu’il était bien efficient en faisant des analyses qui vont prouver la présence de lésion rénale :

  • L’albumine dans les urines,
  • Prélèvement de gorge pour voir s’il n’y a pas streptocoque hémolytique.

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