La confédération patronale pense aussi qu’une telle hausse réalisée sans contreparties érodera la compétitivité de l’industrie marocaine et aura un effet négatif sur l’emploi industriel. Des entreprises pourraient de ce fait se retrouver dans l’informel et seront réduits à néant les efforts déployés pour sortir celles qui y sont.
Selon la CGEM, l’industrie marocaine perd, depuis 2007, 30 000 emplois en moyenne chaque année. Elle mentionne toutefois être favorable à une augmentation des revenus et l’a déjà fait savoir par une proposition qui vise à financer la taxe qui concerne le Fonds de cohésion sociale par les entreprises, et non par les salariés.