Cette loi donne par exemple la possibilité de proposer des produits comme la « Mourabaha » qui permet à la banque d’acquérir un bien meuble ou immeuble pour ensuite le revendre à un client. Et la revente se fait à son coût d’acquisition en plus d’une marge bénéficiaire qui sera conclue d’avance. Le paiement du bien s’effectue en mensualités.
L’Ijara fait aussi partie des formules de produits que les banques islamiques pourront proposer grâce à cette loi. Il s’agit d’une mise en location d’un bien meuble ou immeuble qui appartient à la banque au profit d’un client à partir d’une simple location ou suite à un engagement d’acquisition pris par le client. Les banques islamiques peuvent également s’inspirer du « Moucharaka », ce contrat d’investissement dont les clauses stipulent que la banque et le client se chargent des pertes en fonction de leur participation. Et puis le produit « Moudaraba » pourra être mis en pratique par ces banques à leur client à la faveur de cette loi. Celui-ci permet de mettre en relation une ou plusieurs de ces banques fournissant un capital en numéraire avec des entrepreneurs assurant leur travail pour la réalisation d’un projet.