Qu’est-ce que la dépréciation monétaire ?
La dépréciation monétaire permet de substituer insensiblement une monnaie à une autre en veillant toutefois à conserver pour cette monnaie le même nom. Elle ne doit pas être confondue à une dévaluation qui concerne plus les changes étrangers. En comptabilité, la dépréciation ne peut être enregistrée que périodiquement car il s’agit d’un phénomène continu. Et puis l’évaluation du rapport de la valeur ancienne de la monnaie nouvelle se fait approximativement à partir d’un coefficient de dépréciation.
Qu’est-ce que le coefficient de dépréciation ?
En considérant le fait que la monnaie soit la commune mesure des valeurs et les biens qui s’échangent contre les biens, le coefficient de dépréciation est perçu comme le rapport des valeurs d’un même indice des prix pour deux époques données. Il peut par exemple être question de prendre un indice pour les prix de détail, ce qui fait référence aux prix à la consommation représentant la valeur définitive des biens. On trouve plusieurs bases d’indices. Il est bon de savoir qu’une réévaluation après dépréciation monétaire est une approximation. On appelle « indice de réévaluation » le coefficient de dépréciation monétaire issu de la réévaluation du bilan.
Une pluralité d’indices
Les variations de prix sont différentes d’une époque à une autre et n’ont pas les mêmes aspects pour tous les éléments à réévaluer. C’est pourquoi il est dit que la réévaluation doit prendre en compte plusieurs types d’indices en fonction des éléments réévalués comme l’indice des fontes et aciers et l’indice de la construction. Toutefois, on pense que cette façon de faire pousse à confondre deux notions différentes, à savoir la dépréciation monétaire et la fluctuation des cours de divers biens. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas perdre de vue le fait que la comptabilité soit une méthode d’analyse des phénomènes et tout doit être fait pour éviter que celle-ci ne crée des confusions.