Pour de nombreuses raisons, il peut ne pas avoir de correspondance entre les existants réels et les existants théoriques issus de l’inventaire comptable permanent. Ces raisons sont diverses et peuvent se situer à l’entrée des éléments stockés comme une perte partielle au cours du transport ou une livraison que le fournisseur effectue en tolérant une quantité recommandée par l’usage commercial. On en trouve aussi à la sortie des éléments stockés telles que le mesurage ou le pesage approximatif. Des inventaires extra-comptables périodiques permettent de déterminer les existants réels. Et lorsqu’on rapproche les résultats de l’inventaire réel aux existants théoriques de l’inventaire, des différences apparaissent et sont appelées différences d’inventaire.
Des corrections nécessaires à faire
Une entreprise peut se retrouver avec une valeur de l’existant réel inférieure à la valeur de l‘existant comptable (mali d’inventaire) ou avec une valeur de l’existant réel qui excède celle de l’existant théorique ou comptable (boni d’inventaire). Des corrections peuvent être faites et ont pour objectif de ramener l’existant théorique comptable au même niveau que l’existant réel. Dans ce cas, il faut corriger les coûts déjà calculés par la prise en compte des différences remarquées. Mais il faut reconnaître qu’il s’agit là d’un exercice difficile et coûteux qui n’est quasiment jamais effectué. C’est pourquoi on s’emploie plus à modifier les résultats en prenant en compte les différences d’inventaire.
Différences d’inventaire et différences sur matières : comparaison
Il faut dire que la différence sur matière est une différence souhaitée par le responsable de l’entreprise pour des questions de gestion. Elle se présente comme toutes les autres différences d’incorporation et est déterminée avant le calcul des coûts. Le fonctionnement des différences d’inventaire est différent des différences sur matières. En effet, on les considère comme des différences que l’entreprise subit et leur constat se fait après le calcul des coûts.