L’analyse du coût de production des films ne peut se faire sans la prise en compte d’une diversité d’éléments.
Les charges spéciales
On entend par charges spéciales des éléments très importants et faciles à identifier qui se rapportent à un film donné. Elles sont nombreuses et on peut citer les éléments suivants en exemple :
- Les droits d’auteurs;
- Les opérateurs mécaniciens;
- Les appointements ou cachets des artistes;
- Les électriciens;
- Les machinistes;
- Les accessoires;
- Les décors spéciaux;
- Les frais de déplacement;
- La location de matériels, d’immeubles et de studios pour les prises de vue;
- Les assurances;
- Les charges de financement du film.
Les charges générales
Les charges générales concernent les charges qu’on peut facilement attribuer à un film déterminé. On peut citer en exemple de ces charges le matériel, l’utilisation des studios, le personnel fixe des studios et les décors permanents appartenant au producteur. Les charges générales peuvent faire l’objet d’une imputation qui a le caractère d’une location réalisée à la production d’un film déterminée. Dans la pratique, cela concerne très souvent de véritables locations car les producteurs ne possèdent pas toujours des studios. Ils les louent donc et louent également le matériel spécialisé et les décors permanents.
Coût d’exploitation du film
Lorsque la production du film est terminée, le coût de production du film est également complet. Mais, il faut savoir que des dépenses peuvent se manifester et appartiennent au coût d’exploitation du film. En comptabilité analytique, ces dépenses sont appelées charges de distribution. Il est nécessaire d’indiquer que ces charges d’exploitation se manifesteront aussi longtemps que se fera l’exploitation du film. Si le coût de production du film est déjà su dès sa présentation, on ne connaîtra son prix de revient ainsi que les charges d’exploitation que lorsque l’exploitation sera achevée et ceci peut prendre plusieurs années.